Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
Page précédente
Maserati A6GCM, voiture routière de 1951
|
La Maserati A6GCM, cette ancienne voiture automobile fut construite en 1951.
Voir |
La Maserati A6GCM est une voiture de course monoplace de la marque italienne Maserati, produite à douze exemplaires pendant la période 1951 à 1953.
La Maserati A6GCM fait partie de la famille A6 qui était constituée de nombreux modèles de course et de tourisme.
A6 : le nom de la série : Alfieri, 6 cylindres
G : Ghisa, pour le bloc en fonte
C : Corsa, pour course
M : Monoposto, pour monoplace.
La Tipo6 CS (Corsa Sportivo : barquette) s’étant même fait remarquer dans des courses de Formule 2 avec son petit moteur de 1 500 cm3, Maserati avait décidé de lancer un modèle correspondant à cette nouvelle réglementation de la FIA.
Le moteur à 6 cylindres en ligne de 2 litres, 2 ACT, deux soupapes par cylindre, trois carburateurs Weber double-corps (de 38 initialement, de 40 sur les séries II et III) développe de 160 à 197 ch.
Il a été conçu par Alberto Massimino et Vittorio Bellentani. Il est décliné successivement en trois versions de cylindrées proches :
1 987 cm3, moteur à longue course : 72,6 x 80 mm, taux de compression de 13,5:1, puissance 160 ch, en 1951 et 1952), puis
1 989 cm3 (moteur dit carré, 75 x 75 mm, taux de compression de 13,5:1, à double allumage, de 180 ch, fin 1952) et enfin
1 960 cm3 (super carré 76,2 x 72 mm, taux de compression de 12:1, à double allumage, de 197 ch, en 1953).
Le moteur est servi par une boîte à 4 rapports.
Le châssis a été conçu par Medardo Fantuzzi, la voiture est construite en aluminium et pèse de 550 à 570 kg en fonction du moteur utilisé.
Elle utilise un pont rigide arrière avec des ressorts à lame et des amortisseurs hydrauliques Houdaille, et à l’avant des suspensions indépendantes à ressorts hélicoïdaux et des amortisseurs hydrauliques Houdaille.
La commande des freins est hydraulique sur des freins à tambours.
L’empattement initial était de 2 280 mm pour être allongé à 2 310 mm sur la dernière version. La voie avant était de 1 278 mm initialement pour être ramenée à 1 200 mm sur la version ultime. La voie arrière a subi le même traitement pour passer de 1 225 mm à 1 160 mm. Les roues à rayons étaient de 4" x 15" initialement pour passer à 5" x 16" en 1953.
La version de 1953 est le fruit de Gioachino Colombo, qui modifie largement la voiture : le moteur de 1 959 cm3 développe près de 200 ch maintenant et le châssis intègre de nouvelles suspensions et des freins améliorés.
La carrosserie est affinée. Elle reçoit une calandre ovale. Dans certains ouvrages, ce modèle est appelé Interim et dans d’autres A6SSG.
Ce modèle sera en outre le précurseur de la fameuse Maserati 250F. D’ailleurs plusieurs A6GCM, les dernières montées en 1952 et en 1953, seront reconverties en 250F1 en 1954.
Le même modèle a concouru en Formule 1 et en Formule 2 ainsi que dans des épreuves hors-championnat, comme cela était courant au début des années 1950.
Présente au départ de 151 courses, elle en termina 81, avec vingt-trois podiums et six courses gagnées, l’A6GCM a eu un parcours exceptionnel, servie par des pilotes mythiques.
- - - - - - - - - - - -
Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Maserati ", Italie 1926 - ....
Le premier atelier d'Alfieri Maserati était situé à Bologne, c'est là que Maserati commença à oeuvrer le 14 décembre 1914.
Au début, son activité se limita à la préparation des voitures Isotta-Fraschini.
A la fin de la Première Guerre mondiale, Alfieri Maserati avait transféré ses ateliers dans les faubourgs de Bologne, aidé par ses frères Ernesto et Ettore, il se consacra à la fabrication de voitures de compétition.
En 1922 commença une longue et fructueuse collaboration avec la firme Diatto, collaboration qui, en 1924, atteignit son apogée avec la création d'un moteur suralimenté à huit cylindres de 2 L.
En 1924, création d'un moteur suralimenté à huit cylindres de 2 L par Alfieri Maserati.
En 1926, Alfieri Maserati commença à fabriquer des voitures pour son propre compte en sortant une 8-cylindres suralimentée de 1500 cm3.
Ernesto, le plus jeune des frères Maserati, prit pari lui aussi, avec succès, aux compétitions et contribua ainsi à faire connaitre le nom de la marque qui en était encore à ses débuts.
Le modèle 26 B fit sa première apparition dans la Targa Florio de 1927.
Les Maserati ne participaient pas encore aux grandes compétitions, mais les succès remportés dans des courses mineures par les nombreux clients de la marque étaient de plus en plus fréquents.
Deux nouvelles voitures furent préparées en vue de la participation au Grand Prix d'Italie de 1928.
La grande renommée qu'avaient acquis à cette époque les records automobiles contribua considérablement à la popularité de Maserati, qui, parallèlement, avait amélioré les modèles de sa production.
La saison sportive de 1930 consacra définitivement la supériorité de Maserati, qui remporta la presque totalité des plus importantes compétitions avec la nouvelle 8-cylindres de Grand Prix de 2 500 cm3.
Ce fut, par contre, Arcangeli qui remporta la première victoire avec ce modèle dans le Prix royal de Rome, en surclassant les Alfa Romeo P 2 préparées spécialement et les Bugatti.
Alfieri Maserati sut organiser intelligemment le programme de travail en permettant à l'usine de survivre, entre-temps l'intérêt suscité par la marque Maserati s'étendait en dehors du secteur sportif.
En 1931, Maserati ne fut pas en mesure de renouveler la série sensationnelle de victoires sportives de l'année précédente, les nouvelles Alfa Romeo et Bugatti s'opposant d'une façon inattendue aux Maserati.
En 1934, avec l'entrée en vigueur de la nouvelle formule internationale, les Maserati de 3 L subirent diverses modifications pour être dans la limite , maximale de poids autorisée.
En 1937, la majorité des actions de la société fut cédée à la famille Orsi, de Modéne.
Les frères Maserati, toutefois, gardèrent la direction technique de la firme en s'engageant avec elle pour une période de dix ans.
L'année 1938 marqua le retour des Maserati dans les Grands Prix avec la 8 CTF, a la surprise générale, cette voiture, avec une vitesse maximale de 260 km/h, s'avéra être la seule en mesure de tenir tête aussi bien à la Mercedes qu'à l'Auto Union.
Les frères Maserati quittent l'entreprise en 1940, les usines avaient été transférées de Bologne à Modène, avenue Ciro-Menotti où, pendant la guerre, furent fabriqués presque exclusivement des véhicules électriques.
En 1952, après une période morne, la marque de Modéne revint aux compétitions avec la monoplace A 6 GCM, avec moteur à six cylindres en ligne, qui toutefois s'avéra inférieure à la Ferrari type 500.
De 1954 à 1958, la 250 F fut fabriquée en plus de trente exemplaires et subit une constante évolution.
Après la première année d'activité, riche en succès, fut adoptée, en 1955, une nouvelle boite de vitesses à cinq rapports, tandis que l'ingénieur Giulio Alfieri effectuait des études très approfondies sur l'alimentation à injection directe et indirecte.
A partir du 1er avril 1958, Maserati fut soumis à un régime de contrôle administratif, dont il put heureusement se dégager grâce au succès commercial rencontré par la nouvelle 3 500 GT carrossée par Touring.
En 1962, Alfieri revint au schéma orthodoxe avec la 151, la première d'une série de grosses berlinettes conçues tout spécialement pour les Vingt-Quatre Heures du Mans.
En 1965, au cours des essais préliminaires sur le circuit de la Sarthe, Lloyd Cassner se tua au volant d'une nouvelle version de la 151 à quatre roues indépendantes destinée à recevoir un nouveau moteur V 8 de 5 200 cm3.
Les difficultés inhérentes au développement industriel de la deuxième moitié des années soixante poussèrent les Orsi à rechercher une nouvelle solution qui, en 1968, aboutit à la prise en charge par Citroën des usines Alfieri Maserati.
En 1975, Maserati, proche de la faillite, est reprise par De Tomaso et la gamme comprend la V6 Merak 2 965 cm3, la Merak 2000, le V8 Bora, la Khamsin 4 930 cm3 et les Quattroporte V8 coupé et limousine.
Entre 1981 et 1984, paraît une série Bi-turbo déclinée en coupé 220, berline 430 et spider.
La gamme 1995 comprend encore le Spyder IE de 225 ch, la Ghibli poussée à 2,8 litres, une nouvelle Quattro-porte, la V98 Shamal de 326 ch, 3,2 litres et une V6 Barchetta réservée à une formule de promotion disputée exclusivement en italie.
Page précédente
Accueil-v2,
les mots-clef les plus recherchés,
les nouveautés,
toutes les catégories,
le top clics et
le top votes.
Les voitures de collection anciennes du passé, par années ou par marques et leurs histoire
|
|
|